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Interview complète et exclusive du Syndicat du microbiote

17 avril 2022 No Comments

Ce soir, l’influenceuse Bifi, diminutif de bifidobacter interview la Présidente du syndicat du Microbiote Intestinal, Mme Prevotella ! Elle répond à toutes nos questions même le plus indiscrètes !!

Episode 1

Dans ce premier épisode, Mme Prevotella reviendra sur sa politique environnementale, sa gestion du risque terroriste et nous dévoile en avant première l’étendue de son pouvoir !

Bifi : Vous êtes un peu le grand chef d’orchestre du transit et pourtant vous restez bien méconnue de notre audience ! Pouvez-vous vous présenter ? 

Mme Prévotella, Présidente du syndicat du Microbiote intestinal : Oui, biensûr, merci de m’accueillir aujourd’hui ! 

En quelques chiffres, mon syndicat représente :

  • 100 000 milliards de micro organismes (bactéries, virus, parasites, levures, …). Soit, 10x plus que le nombre de cellules du corps humain
  • + de 1 000 espèces bactériennes identifiées

Nous occupons plusieurs territoires s’étendant de l’intestin grêle au côlon.

B : Notre audience est extrêmement sensible aux problématiques environnementales, pouvez-vous nous décrire votre politique sur le sujet ? 

P : Nous avons à coeur de maintenir l’intégrité de notre sol, aussi appelé paroi intestinale. Nous ne laissons pas n’importe quelles molécules s’infiltrer ! Nous sommes très rigoureux dans notre sélection. 

Nous avons développé des usines de recyclage particulièrement performantes ! (petit rire) Comme on dit, « les déchets des uns font les ressources des autres » ! 

Une partie de nos usines prennent en charge grâce à la fermentation :

  • La transformation des fibres en acides gras à chaines courtes qui sont ensuite utilisés pour maintenir et renouveler notre sol.
  • La dégradation des glucides (sucres), entrainant régulièrement, des bruits secs voire tonitruants (mais sans odeur).

Nous possédons également des usines de putréfactions dédiées, à la prise en charge des protéines et acides aminés (chaires animales, …). Cela arrive surtout, quand les quantités consommées sont trop importantes ou que la digestion n’est pas efficace. L’odeur de cette étape peut être désagréable voire pestillantielle.

B : Comment gérez-vous le risque d’attentat ? Il n’est pas rare qu’une Salmonelle, une E.Coli ou un virus essaient violemment de se faire entendre voire de s’infiltrer… 

P : Tout d’abord, vous devez savoir que notre population est incroyablement riche. A plus de 100 000 milliards d’individu, il est important de noter que ce genre de débordement est assez rare. 

B : Mais peuvent être explosifs et dangereux… 

P : (gênée) Oui effectivement… Premièrement nous formons une vraie barrière protectrice contre les agents pathogènes et leur toxine

Ensuite, nos compétences sont reconnues et à ce titre nous formons entre 60 et 70% des cellules du système immunitaire. 
(ndlr. C’est une équipe de soldats d’élite qui patrouille en continu et qui intervient immédiatement (ou presque) quand des molécules intruses passent la paroi intestinale.)
C’est vraiment un partenariat dont nous sommes fiers !

Malheureusement, parfois, nos équipes évoluent dans des climats défavorables voire épouvantables nuisant à leur efficacité et leur survie ! Notamment, en cas de forts stress, de trop de sucres, trop de chaires animales ou si les molécules sont à peine digérées (merci de mastiquer!), tant d’aléas incontrôlables à notre échelle… 

Evidemment quand trop de nos équipes perdent la vie, l’espace qu’elles libèrent peut être pris d’assaut par des individus malintentionnés. 

(Nous prenons un instant pour nous recueillir).

B : De récentes enquêtes ont mis en évidence que votre pouvoir dépasse les simples frontières du système digestif. Avez-vous un commentaire à faire ? 

P : Je ne voudrais pas me vanter, mais nous avons un ligne directe pour communiquer avec le « Big Guy », elle s’appelle le nerf vague. Evidemment cette communication va dans les 2 sens ! 

Par exemple, nous participons à la régulation de l’appétit en stimulant la sécrétion d’hormones de satiété quand nous recevons assez d’éléments.

Nous lui envoyons régulièrement, de la sérotonine (ndlr. hormone du bien être). Et nous sommes les 1ers producteurs.

De son côté le « Big Guy », nous informe en cas de stress, grâce au cortisol, nous diminuons ainsi immédiatement notre activité. L’énergie de nos usines est ainsi redirigée pour la survie plus que pour la digestion. 

Il faut avouer que cela déséquilibre notre fonctionnement pouvant entrainer des difficultés à un retour « business as usual ».

Big Guy nous a d’ailleurs confiés, qu’il sent quand nous sommes déséquilibrés et que les conditions ont impacté notre diversité ; il se sent fatigué et cela perdure dans le temps.

Episode 2

Dans ce second épisode, Mme Prevotella nous emmène cette fois découvrir la richesse de la culture culinaire de ce territoire !

Yummy cela met l’eau à la bouche !

Bifi : Mme Prévotella, aujourd’hui vous nous emmenez dans vos cantines, mondialement réputées pour la finesse de leurs mets ! Malgré tout, vous avez aussi récemment été victimes des aléas des matières premières… Pouvez-vous nous raconter ?

P, Présidente du syndicat du Microbiote intestinal : Je vous remercie d’avoir remarqué la qualité de notre culture culinaire à la fois variée et savoureuse.

Les récoltes sont évidemment prévues et nous observons les présages qui les entourent, je vous dévoile ce qui les influencent grandement :

  • L’ambiance : la joie et la décontraction garantissent de bonnes récoltes contrairement à la colère et le stress.
  • La vitesse de la récolte ; si c’est trop rapide, nous savons que c’est signe de précipitation donc de plus de travail de digestion.
  • La taille des éléments récoltés : plus ils sont gros et peu digérés (donc pas mûrs pour nous), plus nos équipes auront de travail pour préparer un repas digeste pour nos colonies ! D’où l’importance de la mastication !
  • Et parfois, malgré des présages d’abondance, ce ne sont que des éléments inconnus qui nous parviennent… C’est comme s’ils étaient complètement transformés, brulés, irradiés… Ils ne ressemblent en rien à notre nourriture originelle

B : Mais quelle est donc cette nourriture originelle dont vous parlez ?

P : (Sa voix, se fait plus rêveuse, plus enjouée …)

Nous aimons les choses simples :

  • L’eau ; nous sommes sensibles à la quantité de chlore qu’elle contient.
  • Les fibres végétales et si possible sans toxiques, vraiment du bio, quel délice. Voici quelques exemples :

Ail, Artichaut, Asperge, Oignon, Poireaux, Panais, Pissenlit, Chicorée, Topinambour, Betterave, Brocoli, Endive, Chou, Châtaigne, Echalote, Fenouil, Haricot vert, Salsifis, Tomate, Radis, Pomme de terre, Lentilles, Haricots, Pois Chiche, Châtaigne, Ananas, Bananes (assez verte), Nectarine, Pamplemousse, Pêche, Coing, Fruits rouges, Fruits secs, Mangue, Pomme, Poire, Céréales complètes : Avoine, Blé entier, Lin, Orge, Seigle, Amandes, Pistaches, Noix, …

B : Et après une période de crise que doivent contenir les kits pour aider au mieux vos équipes ?

P : Nous apprécions de recevoir du renfort même temporairement en cure, en complément de notre alimentation originelle, grâce :

  • Aux légumes lacto-fermentés tels que la choucroute crue, le kimchi, …
  • Aux condiments artisanaux en saumure (sans vinaigre) tels que les olives, les anchois, les cornichons
  • Le levain naturel, le vinaigre de cidre, le vinaigre et la pâte d’umeboshi
  • Les boissons fermentées : kombucha, kéfir
  • Le tempeh, tamari, miso, shoyou (blé)

Mme Prevotella (ajoute La voix tremblotante) « Je tiens vraiment à vous remercier pour vos dons qui seront bien utilisés ! »

Episode 3

Dans ce 3ème et dernier épisode de la série, nous parlerons de l’organisation de la société Intestinale. J’ai hâte !

Bifi : Mme Prévotella, pour ce dernier épisode, j’aimerai que vous nous parliez de l’organisation de votre société.

Mme Prévotella, Présidente du syndicat du Microbiote intestinal : Notre société est organisée de façon très précise afin d’optimiser la digestion et chacune de nos actions.

Ce sont les conditions environnementales qui vont directement influencer les ratios de chacunes des populations et prévenir ou favoriser les fléaux gastriques…

Une flore dominante (90% de la flore)

Elle comprend des bactéries anaérobies (qui vivent dans des milieux sans oxygène):

  • Bifidobactéries : majoritaires, elles laissent peu de place aux mauvaises bactéries. Elles protègent la muqueuse digestive, améliorent les symptômes digestifs, luttent contre les terrains inflammatoires.
  • Lactobacilles ont une action anti-douleur sur les intestins, si ingérées régulièrement.

Une flore sous-dominante

Elle est composée de bactéries vivants en milieu aérobie.

Une flore fluctuante pathogène

Elle se caractérise par des bactéries qui vivent en milieu aérobie, opportunistes (n’est pas saprophytedirectement ou indirectement perturbatrice et pathogène :

  • Helicobacter pylori : Spécialité – Les ulcères de l’estomac. Dans 90% des cas, infection asymptotique, mais dans 10% des cas, l’infection peut évoluer vers l’ulcère.
  • Clostridium difficile : Spécialité – Les diarrhées infectieuses, fièvres, douleurs abdominales.
  • Les campylobacter & les salmonelles : Spécialité – Les intoxications alimentaires
  • E.coli : Spécialité – Les diarrhées sanglantes, et les infections urinaires.
  • Candida albicans : Particularité – champignon qui peut dégénérer en mycoses.

Les autres composants

  • Evidemment, il y a également des virus qui passent de temps en temps,
  • Ainsi que des parasites,
  • D’autres levures ou champignons.

Souvent, ils passent mais n’ont pas l’opportunité de déposer leurs valises. Si les conditions environnementales sont favorables et équilibrées, ils repartent aussi vite.

B : Mais comment les conditions environnementales influencent elles la représentativité des populations ?

P : Je dirais qu’en cas de :

  • Sécheresse, s’il n’y a pas assez d’eau,
  • Beaucoup de stress,
  • Des quantités trop importantes de sucre,
  • Trop de protéines animales,
  • Des aliments acides/ acidifiants en trop grandes quantités par rapport à nos capacités.
  • Pas assez de fibres,
  • Trop d’aliments dénaturés…

Les populations bactériennes utiles au fonctionnement optimum de la digestion seront affamées et tuées au profit des bactéries pathogènes qui aiment ces nouvelles conditions plus extrêmes.

La modification du ratio peut être léger et impacter grandement le corps avec le déclenchement de fléaux tels que la diarrhée, coliques, constipation, …

B : Je vous remercie pour votre disponibilité, et la richesse de notre échange, je vous souhaite une belle continuation.

P : Merci et à très bientôt ! Nous avons encore tant à partager et vous apprendre.

J’espère que cette série d’interview avec Mme Prevotella vous aura éclairé sur le fonctionnement de la société Intestinale. Quelle chance nous avons eu, merci encore Mme Prevotella de nous avoir accordé ce temps ! 

C’était Bifi, envoyée spéciale, toujours au coeur de l’action !

A très vite 🤩

Je vous rends l’antenne. 

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Marie Roussard

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